Orihara Kô
THE DAY WHEN THE MATHS BECAME REALLY BORING Pride pour Epicode
Il en avait marre. Ça le soulait. Il y arrivait pas. Ça avait l’air pourtant si simple quand le prof l’avait expliqué en cours ! Qu’est-ce qui était pas compréhensible là-dedans ? Où est-ce qu’il avait bien pu se tromper. Ça faisait dix milles fois qu’il recommençait, et qu’il tombait, toujours, sur ce même faux résultat. Kô serra les dents et attrapa sa tête entre ses mains, les coudes sur son bureau, fixant depuis plus d’une dizaine de minutes cette question à laquelle il ne comprenait strictement rien. Depuis quand buguait-il autant sur une question, une simple question comme ça ?
Le jeune lycéen s’arrêta de réfléchir, et se laissa aller en arrière sur sa chaise. Il avait besoin de faire une pause, son cerveau allait exploser sinon. Et ça allait rien annoncer de bon du côté de son humeur pour les jours à venir. Un dernier coup d’oeil à ses feuilles de brouillon, que ce soit celles présentes sur son bureau, ou celles mises en boule près de son espace de travail, et il se permit de lâcher un long soupir. Celui-là, il sortait de loin, c’était sur.
Le japonais attrapa son téléphone et augmenta doucement le son de la musique qui sortait de ses écouteurs. Il se laissa glisser un petit peu sur sa chaise, histoire d’avoir une position, certes pas des meilleures pour son dos, mais bien plus confortable que s’il était resté tout droit comme un piquet. Puis il tourna, lentement, sur lui même, chassant ses dernières pensées un peu trop mélangées, et s’arrêta face au paravent qui séparait son côté de celui de Tôma. Tiens, est-ce qu’il s’en sortait lui ? Ils avaient le même devoirs à faire après tout… Si ça se trouve, il l’avait déjà fini depuis longtemps, et s’était pas retrouvé bloqué à la dernière question ? Peut-être qu’il allait pouvoir l’aider, tiens.
Quelle mauvaise idée venait de lui passer par la tête. Kô secoua doucement la tête. C’était chiant, parce qu’il aimait pas ça. Il aimait pas demander de l’aide aux gens, et encore moins quand il s’agissait de demander à Tôma. Puis, il se doutait bien que le garçon était peut-être plus fort que lui dans les matières littéraires, mais quand il s’agissait de matières scientifiques, Kô s’en sortait certainement mieux. Mais alors qu’il observait sans vraiment y porter une grande attention la séparation, cette dernière bougea, et fit place au second lycéen que Kô fixa longuement, sans bouger, baissant tout de même discrètement sa musique.