Atkins TJCeci est une fiction tout droit sortie de ma tête, si jamais vous avez un peu de temps à perdre /pan *va mourir dans un coin*
you're my weakness
Le réveil est encore difficile. Mon coeur se serre alors que ma tête semble prête à exploser. Tout me semble flou, de ma soirée de la veille à cette fille allongée dans mon lit. Je n'ai aucune idée de qui elle est, ni même de comment elle s'appelle. Mais honnêtement... Je m'en tape. Littéralement. J'ai mal au corps et au coeur, et une chose est sûre, ce n'est pas à cause de l'alcool que j'ai pu ingurgiter. Ça va au delà de tout ça, au delà de l'état minable dans lequel je me trouve actuellement. Ça va au delà de ce que les gens pourraient comprendre. Parce qu'ils ne savent pas.
Assis en tailleur, je me tiens la tête d'une main, alors que de l'autre, j'attrape mon téléphone portable. Plusieurs messages et appels manqués. Un léger soupir s'échappe de mes lèvres alors que je me décide à attraper mon boxer qui, par chance, se trouve au sol près de moi. Je ne fais pas attention à cette fille. A quoi bon de toute façon ? Je sais déjà que je ne la reverrai pas. Le vêtement enfilé, je me décide à me lever, et me diriger non sans difficulté vers la salle de bain, et je m'y enferme. Je finis par croiser mon reflet dans le miroir et y'a pas à dire, c'est pas très beau à voir. Le robinet ouvert, j'asperge mon visage d'eau, dans le but de me réveiller un peu. Ça marche pas des masses, mais c'est un début. Mes yeux se posent une nouvelle fois sur ce que je reflète. Une image que je déteste, qui me dégoute au plus haut point. Pourtant, je reste figé, sans pouvoir dire pendant combien de temps je reste là à m'observer. Observer ce monstre que je suis devenu il y a bien longtemps déjà. Mais ça... y'a que moi qui le voit. Y'a que moi qui le sait, qui le sent.
Les minutes s'écroulent, et je me décide finalement à quitter la pièce, retournant vers la chambre. Une main passe dans mes cheveux alors que je m'aperçois que la fille est partie, sans un mot. Tant mieux, ça m'évitera de devoir faire la discussion alors que j'en ai pas envie. Le placard ouvert en grand, j'attrape un tee shirt et un jean slim, ça fera l'affaire. Mon téléphone sonne sans que je ne prenne la peine de répondre et m'habille machinalement. Ma tête continue d'être douloureuse et j'essaie d'y faire abstraction, tant bien que mal.
Ce n'est qu'une fois dans la cuisine, une tasse de café et une bouteille de whiskey devant moi, que je prend enfin de le temps de lire les messages sur mon téléphone. Une session d'enregistrement a lieu, j'en suis en charge, et je devrais deja être sur place. L'info n'atteint pas encore mon cerveau mais je sais pourtant que mesdames les starlettes vont encore pousser une gueulante. Le whiskey coule dans mon café que je m'empresse de boire. Premier verre de la journée. J'ai mal, et personne n'est là pour le voir.
Pour un petit résumé rapide :
"Tu crois que les gens qu'on aime nous regardent de là haut ? ... Moi j'ai envie d'y croire. Ça voudrait dire que, quelque part, ils veillent toujours sur nous. Qu'ils nous regardent. Peut être même que c'est eux qui nous aide à avancer, en mettant de nouvelles personnes sur notre chemin. En tout cas, moi, j'ai envie de croire qu'il t'a mis sur mon chemin. Que maintenant que t'es là, tout ira mieux. T'y crois à tout ça toi ?"
Bae est un ingénieur du son, installé à Tokyo. Après avoir perdu celle qu'il considérait comme l'unique amour de sa vie, il a seulement fuit pour se construire une nouvelle vie. Moins d'embûches, moins de problèmes. Moins d'éléments lui faisant penser à elle. Mais ce que la disparition de la belle a provoqué dans le coeur de Bae n'est qu'une noirceur sans fin, pour laquelle il refuse de se battre. Il suffit parfois d'une seule rencontre, pour que le chemin bifurque.
Bae est un ingénieur du son, installé à Tokyo. Après avoir perdu celle qu'il considérait comme l'unique amour de sa vie, il a seulement fuit pour se construire une nouvelle vie. Moins d'embûches, moins de problèmes. Moins d'éléments lui faisant penser à elle. Mais ce que la disparition de la belle a provoqué dans le coeur de Bae n'est qu'une noirceur sans fin, pour laquelle il refuse de se battre. Il suffit parfois d'une seule rencontre, pour que le chemin bifurque.
you're my weakness
Le réveil est encore difficile. Mon coeur se serre alors que ma tête semble prête à exploser. Tout me semble flou, de ma soirée de la veille à cette fille allongée dans mon lit. Je n'ai aucune idée de qui elle est, ni même de comment elle s'appelle. Mais honnêtement... Je m'en tape. Littéralement. J'ai mal au corps et au coeur, et une chose est sûre, ce n'est pas à cause de l'alcool que j'ai pu ingurgiter. Ça va au delà de tout ça, au delà de l'état minable dans lequel je me trouve actuellement. Ça va au delà de ce que les gens pourraient comprendre. Parce qu'ils ne savent pas.
Assis en tailleur, je me tiens la tête d'une main, alors que de l'autre, j'attrape mon téléphone portable. Plusieurs messages et appels manqués. Un léger soupir s'échappe de mes lèvres alors que je me décide à attraper mon boxer qui, par chance, se trouve au sol près de moi. Je ne fais pas attention à cette fille. A quoi bon de toute façon ? Je sais déjà que je ne la reverrai pas. Le vêtement enfilé, je me décide à me lever, et me diriger non sans difficulté vers la salle de bain, et je m'y enferme. Je finis par croiser mon reflet dans le miroir et y'a pas à dire, c'est pas très beau à voir. Le robinet ouvert, j'asperge mon visage d'eau, dans le but de me réveiller un peu. Ça marche pas des masses, mais c'est un début. Mes yeux se posent une nouvelle fois sur ce que je reflète. Une image que je déteste, qui me dégoute au plus haut point. Pourtant, je reste figé, sans pouvoir dire pendant combien de temps je reste là à m'observer. Observer ce monstre que je suis devenu il y a bien longtemps déjà. Mais ça... y'a que moi qui le voit. Y'a que moi qui le sait, qui le sent.
Les minutes s'écroulent, et je me décide finalement à quitter la pièce, retournant vers la chambre. Une main passe dans mes cheveux alors que je m'aperçois que la fille est partie, sans un mot. Tant mieux, ça m'évitera de devoir faire la discussion alors que j'en ai pas envie. Le placard ouvert en grand, j'attrape un tee shirt et un jean slim, ça fera l'affaire. Mon téléphone sonne sans que je ne prenne la peine de répondre et m'habille machinalement. Ma tête continue d'être douloureuse et j'essaie d'y faire abstraction, tant bien que mal.
Ce n'est qu'une fois dans la cuisine, une tasse de café et une bouteille de whiskey devant moi, que je prend enfin de le temps de lire les messages sur mon téléphone. Une session d'enregistrement a lieu, j'en suis en charge, et je devrais deja être sur place. L'info n'atteint pas encore mon cerveau mais je sais pourtant que mesdames les starlettes vont encore pousser une gueulante. Le whiskey coule dans mon café que je m'empresse de boire. Premier verre de la journée. J'ai mal, et personne n'est là pour le voir.