JEON Jae Sun

surnom(s) : Sun, Sunny × date de naissance : 24.05.1988 × lieu de naissance : Séoul, Corée du Sud× nationalité : Sud Coréen × job : Manager à la Rainbow orientation amoureuse : hétérosexuel × situation sentimentale : coeur brisé × célébrité : le Dieu Taeyang (en blond bien sûr)

tell us

about idoling ?
Le monde de l’idoling je connais très bien. A l’âge de 16 ans je suis rentré dans une agence en Corée du Sud, et à 19 ans j’ai débuté dans un groupe de KPop, le groupe s’appelait SLAYER. Malheureusement malgré nos efforts nous n’avons jamais vraiment décollé, notre agence et notre manager ont fini par nous laisser nous débrouiller seuls, nous n’avions plus de comeback, plus d’argent pour les promotions, le groupe est mort petit à petit et après 4 ans d’activité nous avons officiellement disband. Je garde de très bons souvenirs de cette époque, mes bandmates sont devenus de vrais potes et nous avons vécu tellement ensemble, nous sommes toujours en contact aujourd’hui. Même si nous n’avions pas des millions de fans nous avons de bons souvenirs avec eux aussi. Le seul regret que j’ai de cette époque c’est en rapport avec l’agence, je ne comprends pas pourquoi ils ne nous ont pas plus aider. Nous étions motivés et nous avons fait de notre mieux mais malheureusement ils n’ont jamais vraiment cru en nous, pourquoi lancer un groupe si c’est pour laisser tomber si ça n’est pas le carton plein dès les débuts ? Bref je suis amer contre mon agence j’aurais aimé avoir une chance de réussir mais c’est la vie …
about you ?
Il a débuté dans un groupe de KPop « Slayer » mais le groupe à disband après 4 années sans jamais avoir réellement décollé × Son meilleur ami Jae Hyun était aussi un membre de Slayer, ils étaient trainees en Corée ensemble et sont resté très soudé même si le groupe a disband × Il a accepté un poste de Manager à la Rainbow et compte bien tout faire pour les jeunes qu’il aura sous son aile × Il chante et danse encore mais pour le fun désormais × Après le disband de Slayer une autre agence lui avait proposé un contrat mais il n’a pas souhaité signer chez eux × Il est au Japon depuis 4 ans ×
what about your life ?
C’est il y a bientôt 30 ans que je suis né à Séoul en Corée du Sud. Mon enfance n’a rien d’extraordinaire, parents divorcés quand j’avais 13 ans, j’ai vécu avec ma mère à partir de là, et mon père était présent par intermittence mais ça ne m’a jamais vraiment dérangé, lui et moi on n’a jamais été super proche. Ma mère en revanche est un vrai pilier pour moi. Elle m’a toujours encouragé quoi que je fasse, et quand je lui ai demandé l’autorisation de passer une audition pour entrer dans une agence en Corée, elle a accepté. Elle avait très peur et pour être honnête moi aussi, après avoir réussi mon audition j’étais persuadé de devenir la future star de l’univers KPOP, je me voyais déjà débuté dans un groupe et cartonner. Disons que ça ne s’est pas exactement passé comme ça.
Pendant 3 ans je me suis entrainé tous les jours, recommençant encore et encore les mêmes mouvements de danse, chantant toujours les mêmes chansons jusqu’à la perfection, c’était dur mais je n’étais pas seul, j’ai rencontré d’autres stagiaires comme moi et on s’entrainait ensemble, l’un d’eux Jae Hyun et devenu mon meilleur ami. Et quand en 2007 on m’a appris que j’allais débuter dans le nouveau groupe de mon agence avec Jae Hyun et 2 autres potes j’étais aux anges, mon rêve se réalisait enfin !
DU haut de mes 19 ans je montais sur scène avec le groupe SLAYER sous le pseudonyme Sunny et comme chanteur principal, je n’y croyais pas. Sauf que la réalité n’a pas été aussi belle que prévue. Nos débuts n’ont pas atteint les objectifs souhaités par l’agence, mais pour nous ce n’était pas si grave, on débutait tout juste il nous fallait un ou deux comebacks, un peu de promo et on allait y arriver, on en était sûrs. Les dirigeants eux n’y croyaient pas vraiment, d’après eux ils avaient dépensé beaucoup pour nos débuts et le retour sur investissement n’était pas à la hauteur de leurs attentes. Malgré tout on a eu droit à un premier comeback, on a gagné en popularité avec ce nouveau morceau mais on était encore loin derrière les stars de l’époque. Alors avec les copains on s’est donné encore plus, on a travaillé encore plus dur et plus longuement, mais le comeback qui a suivi n’a pas non plus fait décoller le groupe. Après 2 ans d’activité, seulement 4 comebacks et peu de vente, l’agence a commencé à préparer les débuts d’un nouveau groupe. Et pendant plus d’un an on n’a pas eu 1 seul comeback, on a dû préparer notre premier full album seuls, on a tout écrit nous-même on voulait vraiment y arriver ! A quelques semaines de sortir l’album, l’agence a lancé son nouveau groupe, et le succès ne s’est pas fait attendre. Niveau moral pour nous c’était très dur, ça faisait 3 ans qu’on avait débuté, qu’on n’arrivait pas à vraiment se faire un nom et eux à peine arrivé et déjà dans le peloton de tête. On a quand même sortie notre full album non sans peine, nos fans étaient ravis de nous retrouver et ils ont été absolument géniaux, ils avaient bien conscience que notre agence nous mettait de côté et ils ont convaincus d’autres fandoms de nous aider pour ce comeback, pour la première fois nos chansons se classaient bien dans les charts, mais ça n’a pas duré. Après cet album on a eu droit à un comeback, une seule chanson et vendu uniquement en version digitale pour limiter les coups, c’était notre dernière chance, on savait que si on n’atteignait pas les objectifs ont seraient mis au placard. Le single est sorti et les fans de la première heure nous ont suivis, le MV a même dépassé toutes nos autres vidéos en termes de vus mais ça n’a pas suffi. Après 4 années d’activités et 1 seul full album SLAYER a été dissous. Un coup dur pour moi, et pour mes 3 camarades aussi. On s’est donné à fond pendant des années, bien avant nos débuts, on a fait tout ce qu’on nous a demandé, et même si nous n’avions pas la renommée des plus gros groupes, on avait quand même un public fidèle qui nous a soutenu du début à la fin et beaucoup de fans ont reprochés à l’agence la gestion de notre groupe. Mais rien à faire SLAYER c’était fini …

Peu de temps après j’ai été contacté par une autre agence qui me proposait de me lancer en solo, j’étais tellement dégouté de ce qu’il s’était passé que j’ai refusé, d’autant que je ne me voyais pas monter sur scène sans mes potes. Au final j’ai tourné le dos à cette industrie. J’ai même quitté mon pays, je suis partie au Japon pour étudier. Il y a quelques mois, un de mes amis nippons m’a parlé d’une nouvelle agence en construction qui recherchait du personnel dans l’optique de faire débuter un groupe, ils avaient besoin de manager et mon ami me voyait bien dans ce rôle. Pour être honnête j’ai voulu refuser. Mais ce milieu aussi dur soit-il m’attire toujours autant, et surtout je ne veux pas que d’autres vivent ce que j’ai vécu, si notre agence avait cru en nous, on aurait pu aller plus loin, on aurait pu réussir. Alors j’ai relevé le défi Rainbow ! J’ai rejoint les rangs de l’agence comme Manager, mais pour le moment je file un coup de main aux formateurs en attendant d’avoir un groupe sous mon aile. Une chose est sûre cette agence est récente et ils veulent tous garder un côté très famille et de mon côté je ferais tout pour porter ces jeunes au sommet et surtout je ne les lâcherais pas comme on m’a lâché par le passé.
from the other side
Toujours la même no comment ...