Namnat × Bisounours un jour, Bisounours toujours !

Séoul le 14 février 1994, il fait frais mais ça n’empêche pas le couple Nam d’aller au restaurant pour la saint valentin. En plein milieu du repas, la jeune, enceinte de 8 mois passé ressent de forte douleur dans le ventre, c’est en fait des contractions, bébé a décidé de pointer le bout de son nez. C’est donc quelques heures plus tard, à 23h48 très précisément que Nathan vint au monde. Petit bébé des plus mignons, il fait la fierté de sa mère mais aller savoir pourquoi son père lui se tiens un peu plus en retrait. S’il est père ce n’est pas par choix, mettre sa copine enceinte à 19 ans ce n’était pas dans ces projets, c’était arrivé voilà tout et parce que ces parents avaient insistés, il était resté auprès de la mère de sa futur progéniture. Mais voilà maintenant que bébé est là, c’est de plus en plus dur à porter pour lui. Pourtant ce n’est pas un lâche mais élever un enfant ne faisait pas partie de ces projets à court terme, et le manque de sommeil, les responsabilités, les heures supp au boulot pour payer les couches, s’en ai trop pour lui, 6 mois après la venue de son fils, il fait ces valises et disparait. Un coup dur pour la jeune maman, qui se retrouve seule à assumer son enfant. Par chance elle a une famille aimante et présente, et elle réussi à s’en sortir, non sans difficultés mais à s’en sortir quand même. Choyé par sa mère, Nathan grandi sans manquer de rien, il apprend les bonnes manières et garde un sourire en toute circonstance, toujours de bonne humeur et optimiste c’est un vrai rayon de soleil.

A l’adolescence il vit ces premiers flirts, rien de très sérieux, des amourettes d’ado, romantique dans l’âme il s’attache tout de même facilement, un peu trop parfois. A 16 ans il découvre son attirance pour les garçons et succombe aux charmes d’un camarade de classe. Malgré tout il ne renonce pas aux filles, ne voulant pas choisir l’un ou l’autre côté. Il tombe amoureux quelques fois, mais il est encore jeune, il ne pense pas à l’avenir à deux. A 17 ans, on le remarque dans la rue et on lui propose de poser pour une campagne de pub. D’abord hésitant il accepte pour le fun, finalement après cette campagne on l’appelle pour une autre et il se prend de plus en plus au jeu. Après le lycée il commence des études à l’université en section journalisme, il ne sait pas trop ce qu’il veut faire de sa vie mais tout ce qui touche au média l’intéresse. Après 3 ans d’études il obtient son diplôme de journaliste, et tente de trouver un boulot dans son domaine, mais les places sont chers et très vite il réalise qu’il lui sera difficile de faire autre chose que des cafés …

Puis un jour, sortie de nulle part il reçoit une lettre de son père, il ne l’attendait pas, ne l’ayant jamais vraiment recherché, il apprend que celui-ci vit maintenant au Japon et qu’il aimerait le rencontrer. En voilà une nouvelle, l’homme qui les a abandonnés du jour au lendemain veut le revoir 21 ans plus tard, il en a mis du temps. Bizarrement et sans le vouloir, Nathan se rend compte qu’une partie de lui veut le connaitre, mais en même temps il ne sait pas si c’est une bonne idée. Après des semaines d’hésitation, Nathan prend l’avion direction Tokyo, mais pas question d’aller sonner à la porte du paternel, pas comme ça, pas tout de suite. Très vite il se rend compte que vivre à Tokyo c’est compliqué, la vie coute cher et même s’il parle un peu la langue, trouver un boulot dans un journal ici semble fort compromis. Il arrive tout de même à décroché un poste de serveur dans un café, ça paye le loyer c’est déjà ça. Il fini par entendre parler d’une agence de talent la Rainbow Entertainment, ils recrutent dans tous les domaines y compris dans le mannequinat, Nathan a alors une idée, et pourquoi pas tenter sa chance, il a un peu d’expérience dans ce domaine, certes c’était des campagnes photos mineurs mais quand même ça pourrait peut-être faire la différence. Et puis au final il aimait ça poser devant un appareil, s’il pouvait en faire son métier ça serait la classe. C’est décider il va envoyer un mail à l’agence, qui ne tente rien n’a rien pas vrai ?